Le décalage horaire est fatiguant. Si j'écris ce blog, c'est aussi pour que mes enfants quand ils auront l'âge de le comprendre, puissent relire cette partie de leur enfance et comprendre notre façon d'être à chaud à cette époque. Voici donc pour eux, chères têtes blondes.
Dans les nuits qui ont suivies notre retour, Gabriel s'est réveillé vers minuit et ne s'est calmé que lorsque je marchais avec lui dans mes bras. Il avait la couche propre, le ventre plein, les yeux secs, mais il criait. Après 20 minutes de marche, je le recouche, il se remet à crier instantanément. Je le laisse crier 20 minutes, puis j'y retourne. Calme immédiat, dès lors que je marche (je crois même qu'il avait un petit sourire vainqueur, mais c'est peut-être la fatigue). J'ai tenté quelques biais, comme par exemple m'asseoir dans le canapé, ou le mettre dans notre lit : peine perdue, rien d'autre ne le calme que de marcher.
Et ce pendant quatre heures, trois nuits de suite.
Le troisième jour, nous avons employé la manière forte : Lit parapluie dans la chambre d'ami, à l'autre bout de l'appart', et boules quies pour tout le monde. Il a crié pendant 4h, deux nuits de suite. Puis il a appris à se rendormir seul ! MIRACLE !!
Depuis, il a réintégré sa chambre avec Louise, et ça se passe très mieux. Je dirais même très-très mieux.
J'ai lu dans un bouquin d'éducation pour enfant que vers 6 mois, il faut laisser les petits crier d'abord 10 minutes, puis 15, puis 20, et puis il apprend seul. Le nôtre n'a pas appris, il est resté plusieurs fois 45 minutes seul sans se calmer et même jusqu'à 1h20. Avec le recul, nous savons maintenant que ce n'était pas assez. Surtout que mon Papa me raconte souvent que moi-même, étant gamin, j'ai crié plusieurs fois par nuit jusqu'à l'âge de 3 ans.